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La fin du Bacc…

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La première année on découvre l’université et toutes sortes de choses, la deuxième année on apprend à être studieux tant en classe qu’au flip the cup, et la troisième année…on flanche.

Ça y est, c’est la fin. La fin de la fin comme dirait l’autre. Tout le monde s’exclame « Ah que le temps passe vite ! Je me revois entrer à l’université comme si c’était hier ! » Bin moi, non. Enfin, en même temps oui… puis en même temps non. Parce que faut le souligner, il s’en est passé des choses en trois années. Ça a été comme regarder un match de football pour une Française (que je suis) : ne rien comprendre à ce qu’il se passe, tenter de cerner les règles avec échec, et surtout trouver ça long, très long. Seuls le hotdog et une petite boisson nous font patienter. Ça peut paraître étrange comme comparaison, mais le Baccalauréat c’est aussi à peu près ça : un match de football vu pour un Français. On ne comprend pas tous nos cours, on remet parfois même en question leur utilité pour notre avenir, on essaye alors d’y voir clair en faisant des stages, en essayant de comprendre à quoi tout ça rime, puis on trouve ça long, très long. Alors on se rend tous les jeudis aux 4@7 au croisement Gatineau/Lacombe, histoire d’oublier qu’on ne comprend rien à ce qu’il se passe. Mais arrivé en dernière année du baccalauréat, autour d’un verre au 4@7, on réalise autre chose : « Mon dieu qu’elles sont passées vite ces trois années ! ». C’est là qu’on réalise que ce qu’on a vécu ressemble en réalité à environ 1/10 de ce qui nous attend pour la suite.

La suite. Mot qui peut effrayer beaucoup de finissants. « Mais que vais-je faire? », « qu’est-ce que je veux faire plus tard? ». Puis vient la période où soudain tout le monde te pose cette question si agaçante « tu voudrais être quoi plus tard? ». Et bien moi je répondrais à cette question si idiote, mais à la réponse si simple: je veux être heureuse, tout d’abord. Je dirais heureuse en injectant mon quotidien d’un peu de rêves et de pétillant.

Comme le dit si bien l’écrivain Frédéric Beigbeder dans son livre, L’amour dure trois ans, « De la naissance à la mort, on branche nos vies sur pilotage automatique et il faut un courage surhumain pour en dévier le cours ». Alors voilà mon petit conseil : débranchez ce pilotage automatique. Cela vous fait peur ? Moi aussi. Mais on y arrivera, ensemble. Ou seul. Peu importe. On ne peut pas s’imaginer, prévoir ce qu’il va se passer. Par contre on peut rêver, puis je trouve que ce sont avec les rêves qu’on se surpasse le plus, c’est avec la réalisation de nos rêves que l’on atteint un sentiment de satisfaction et de bonheur. Alors, arrêtez le mode automatique et foncez. Vous ne savez pas trop où vous foncez avec votre baccalauréat en poche. Moi non plus. Mais allons-y, la vie nous attend, avec ses montagnes russes, et elle est bien trop courte pour qu’on ne monte pas dans son manège.

Bon voyage à tous les finissants !

Camille


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